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Comment réaliser simplement un macérat huileux ?

Avec quelques conseils, il est facile de réaliser ses propres macérats huileux à la maison ! Cela ne nécessite pas beaucoup d’ingrédients et très peu de matériel ! De plus, il ne s’agit pas d’une opération risquée (comme faire du savon par exemple !). Avec les macérats, on peut obtenir de véritables remèdes pour la peau (en vogue en ce moment, le macérat de plantain pour soulager les piqures d’ortie et de moustiques !).

Pour la définition, comme son nom l’indique, le macérât huileux est obtenu en faisant macérer des plantes (ou des épices) dans une base d’huile végétale, qui servira de solvant. Ainsi, l’huile végétale sera enrichie par les actifs présents les plantes choisies pour la macération. En plus de prendre soin de sa peau en la nourrissant avec une huile végétale, on renforce les bienfaits de l’huile par des actifs spécifiquement choisis !

Photo représentant un macérat huileux de millepertuis en cours de préparation

Dans cet article, je t’explique comment faire en toute simplicité !

Choisir l’huile végétale 🌱

Nous l’avons vu, l’huile végétale va servir de solvant pour extraire les actifs liposolubles présents dans les plantes. Ainsi, les vitamines (A, D et E), certains pigments comme les flavonoïdes (antioxydants), certains tanins, acides organiques ou autres molécules solubles dans l’huile vont pouvoir apporter à l’huile de nouvelles propriétés pour le soin de la peau.

Pour choisir l’huile, on prendra surtout en compte le fait que notre solvant doit avoir une bonne résistance à l’oxydation. En effet, comme on le verra ensuite, si on choisit de faire un macérat solarisé (par l’action de la chaleur du soleil), il faudra compter au minimum 3 semaines ! Il faut donc choisir une huile peu sensible au rancissement.

Pour une application topique (c’est à dire sur notre peau), on va privilégier une huile qui pénètre bien, agréable tant au niveau de l’odeur que la texture. Choisir une huile de qualité biologique bien entendu, et obtenue par première pression à froid !

Les huiles végétales de tournesol et d’olive sont tout à fait conseillées (et surtout souvent disponibles dans notre placard de cuisine !). On pourra ensuite les mélanger à d’autres huiles pour en améliorer le rendu une fois la macération terminée).

Conseil : on peut tout à fait se tourner vers une huile plus sensible à l’oxydation, comme l’huile de chanvre par exemple, mais il faudra prendre le soin de la protéger à l’aide d’ajout de vitamine E (tocophérol). La quantité de tocophérol à ajouter est de 0,5 à 1% (soit 1 goutte de tocophérol dilué à 50% pour 10 ml d’huile végétale – se référer aux indications du fournisseur).

Photo représentant un macérât de millepertuis (le millepertuis, grâce à sa teneur en hypericine colore naturellement l'huile qui a servi de solvant en rouge)
Photo représentant un macérât de millepertuis (le millepertuis, grâce à sa teneur en hypericine colore naturellement l’huile qui a servi de solvant en rouge)

Le matériel de base ✂️ 🫙 🌿

Munissez-vous d’une paire de ciseaux, d’un bocal en verre préalablement désinfecté ou stérilisé (type pot à yaourtière – pas besoin de couvercle), d’un sachet kraft qui servira à recouvrir le bocal pour le protéger des UV, d’un torchon propre pour la filtration, d’un entonnoir et d’un flacon en verre (ambré c’est le top !) pour conditionner le futur macérat.

Concernant la quantité de plantes, il faut qu’après l’avoir coupé en morceaux (afin d’augmenter la surface de contact entre la plante et l’huile), on puisse remplir le bocal sans trop tasser.

La quantité d’huile végétale est à adapter en fonction de la taille du contenant choisi. L’huile doit recouvrir la plante pendant la macération.

La macération : plusieurs techniques

Avant de se lancer, il faut choisir une (ou plusieurs plantes) à faire macérer dans l’huile sélectionnée. On peut soit partir de plantes sèches, ou soit directement de plantes fraiches préalablement lavées et séchées (quelques jours, étalées sur un papier absorbant dans un local sombre et aéré afin de faire évaporer au maximum d’humidité).

La macération à froid ou macération solarisée ☀️

Cette technique est celle que nous réalisons à La Fabrik’à Bulles, car c’est la plus respectueuse des huiles et plantes sélectionnées pour la macération. En plus de ça, on apporte à notre macérat l’énergie du soleil, puissante et très économique !

Schéma des principales étapes de préparation d'un macérât huileux (exemple : le macérât de calendula)

Les différentes étapes :

  • stériliser l’ensemble du matériel (ciseaux, bocal, …)
  • découper la plante (préalablement séchée) en morceaux
  • remplir le bocal avec la plante (sans trop la tasser pour que l’huile circule)
  • ajouter l’huile végétale et recouvrir la plante (il y aura sans doute un ajustement du niveau à réaliser après 24h car la plante aura absorber une partie de l’huile)
  • couvrir le bocal à l’aide d’une gaze stérile (ne pas fermer le bocal hermétiquement, il faut qu’il y ait un échange avec l’air pendant la macération)
  • placer le bocal derrière une source de chaleur (fenêtre bien exposée au soleil) en le recouvrant par le papier kraft pour le protéger des UV
  • laisser macérer pendant 3 semaines au minimum en prenant soin de remuer tous les jours (voire tous les deux jours) pour favoriser les échanges
  • filtrer à l’aide d’un torchon propre : vider le macérat sur un torchon au dessus d’un bol, serrer le torchon en le tournant de chaque côté afin d’extraire le maximum d’huile contenue encore dans les plantes (c’est plus confort et efficace d’être à deux pour cette étape)
  • conditionné votre macérat dans son contenant propre et fermer
  • étiqueter votre préparation en inscrivant les ingrédients et la date de fabrication
  • conserver à température ambiante et à l’écart de variation de température pendant 1 an.

Macération à la chaleur douce (en yaourtière)

On peut suivre le même procédé que dans le chapitre précédent en s’aidant cette fois d’une yaourtière qui permet d’accélérer le temps de macération. Pour cela, on réaliser deux cycles de chauffe de 8 heures avec un intervalle de 16 heures entre les deux (d’après Macérats, teinture-mères et vinaigres – extraire le meilleur des plantes de Sylvie Hampikian – Éditions Terre Vivante).

Voilà, vous savez tout sur le protocole de macération de plantes aux propriétés médicinales dans de l’huile végétale ! S’il y a une chose à retenir, c’est que la présence d’eau dans le macérât (que ce soit à travers les plantes pas complètement sèche ou autre) est à proscrire car elle entraine un développement microbien et viendra “troubler” votre macérât.

Bien sur, si vous souhaitez des précisions complémentaires, n’hésitez pas à commenter cet article, je répondrai à vos questions avec grand plaisir (si je me sens compétente bien sûr !).

Prenez soin de vous et de vos proches, à très bientôt ! Lily

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